Je suis profondément préoccupée par la récente découverte de plusieurs charniers dans la ville de Tarhouna et alentour, en Libye. Mon Bureau été informé de source sûre de l’existence de onze charniers présumés de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants. Il pourrait s’agir de preuves de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Je demande aux autorités libyennes de faire le nécessaire pour protéger et préserver ces charniers et veiller à ce que toutes les mesures qu’elles prendront ne nuisent pas à la conduite de futures enquêtes.
Je salue la décision d’António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, qui a offert son soutien à cet égard dans la déclaration du 12 juin 2020. Mon Bureau se réjouit à l’idée de coopérer avec les autorités libyennes, l’ONU et tous les partenaires en cause qui s’efforcent d’enquêter sur ces éléments de preuve de l’existence d’atrocités éventuellement commises à Tarhouna.lire la suite